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V1 / 30 septembre 2010 – 4 janvier 2011 Pitch « Un petit truand, prisonnier de sa poisse, trouve l’homme providentiel et va l’entraîner dans une affaire risquée qui devrait faire de lui un homme respecté du milieu mafieux. » Le Lucky Man Scénario original de Gilles GEFFRAY Gilles GEFFRAY 06 60 87 27 21 gillesgeffray@yahoo.fr INT. VOITURE MARCO – JOUR Proche de la vingtaine, les cheveux longs et bruns, Marco est garé au volant d’une Mercedes, non loin d’une banque. Il se ronge les ongles et éponge la sueur de son front. Inscription sur l’écran : 13 juillet 2003 – NICE – 16h28. Une voiture de police passe devant la banque et ralentie. Les yeux exorbités, Marco fixe la voiture des forces de l’ordre puis met ses lunettes de soleil. Son téléphone portable sonne, il sursaute. MARCO Merde… (Décrochant son portable) Putain de… ! Oui ! MERE MARCO (au téléphone) Pas la peine d’être si agressif ! Ce n’est que moi ! MARCO Oui maman, je ne suis pas agressif. C’est juste que je travaille, là ! MERE MARCO (au téléphone) Et ben ! Si c’est pour répondre comme ça à ta mère, tu ferais mieux de changer de métier ! Marco suit toujours la voiture de police du regard. Il tourne sa tête et se fait un torticolis. MARCO (nerveux) Aie… Je peux te rappeler, maman ? MERE MARCO (au téléphone) Qu’est-ce qu’y a, tu t’es brûlé avec le four ? MARCO Hein ! MERE MARCO (au téléphone) Le four du restaurant, Marco ! Marco suit à présent des yeux une magnifique joggeuse qui traverse la rue devant lui. MARCO Ouais ! Je suis en pleine cuisson là. Je vais devoir te laisser. Un groupe d’hommes, armé et cagoulé, sort brusquement de la banque. Les passants sont stupéfiés. MERE MARCO (au téléphone) Tu n’oublies pas pour dimanche ! Tu viens déjeuner à midi. Fais pas comme la dernière fois, hein ! N’oublie pas ta mère. MARCO Comment pourrais-je t’oublier, maman ? MERE MARCO (au téléphone) J’ai téléphoné à ton père, Marco, il a promis qu’il viendra aussi. Pour une fois qu’il promet quelque chose, celui-là ! Soudain, des coups de feu résonnent. Un flic en civil tire vers les truands – l’un d’eux s’écroule. Il retire sa cagoule et lève une main vers la voiture de Marco. MARCO (hébété) Je suis pas certain que papa vienne, maman… MERE MARCO (au téléphone) Qu’est-ce que tu racontes… ? Tu lui as parlé ? Quand ? Marco relâche son téléphone qui tombe au sol puis il sort précipitamment de la voiture alors que ses complices entrent par les portières arrières. L’un d’eux l’agrippe par le bras. ALEX (à Marco) Où tu vas, là ! T’es malade… ! Il est foutu ! MARCO Lâche-moi, Alex, merde ! MERE MARCO (au téléphone) Marco ! Répond-moi, qu’est-ce que c’est tout ce bruit autour de toi ? Y’a des clients qui se plaignent ? EXT. VOITURE MARCO – JOUR Marco coure vers son père qui est au sol. La voiture de police revient en fonçant vers lui. Il vise la voiture mais son arme s’enraille. Un handicapé, en fauteuil roulant, traverse la rue à ce moment. La voiture de police l’évite et s’encastre dans celle de Marco. Les gangsters détalent. Marco veut rejoindre son père mais une jambe de joggeuse traverse son champ de vision et heurte sa tête – il s’écroule, achevé par le tranchant de la main de la jeune sportive. Noir. EXT. PRISON – JOUR Marco, cheveux court, les traits tirés, sort de la prison avec un sac de sport. Il observe les alentours, pensif, puis lève les yeux sur un ciel bleu. Une crotte d’oiseau frappe son crâne. Inscription sur l’écran : Juin 2012 – Prison de Nice – 08h02. EXT. CIMETIERE – JOUR Marco se recueille devant la tombe de son père, Anthony Scarci. La date de sa mort, gravé sur la tombe, est celle du jour du hold-up manqué en 2003. INT. PALIER APPARTEMENT NADEGE – JOUR Marco frappe à la porte d’un appartement. Une femme, proche de la trentaine, lui ouvre. Elle referme son peignoir. MARCO (souriant) Salut Nadège ? Je vois que tu m’att… Nadège claque la porte. Marco affiche un air niais. On entend la voix d’un homme dans l’appartement. Nadège éclate de rire. EXT. RESTAURANT DU PORT – JOUR Sur le port de Nice, Marco entre dans le restaurant Big-Joe. INT. RESTAURANT BIG JOE – JOUR Marco s’avance vers le comptoir. Venant du fond de la salle, un homme imposant, Big-Joe, s’approche de lui et lui serre la main d’un air désolé. BIG JOE De retour parmi nous, Marco ! Qu’est-ce que je t’offre ? MARCO Ben, une bonne bière bien fraîche, ce serait pas de refus. Big-Joe fait signe au barman qui sert aussitôt une bière à Marco. BIG JOE Tu seras toujours le bienvenu Marco, malgré tout ce… MARCO Merci… Baldino est dans les parages ? BIG JOE (embarrassé) Comme je viens de te dire, tu seras toujours le bienvenu. Mais faut que tu comprennes que l’affaire de la CNB a laissé des traces chez nos amis. MARCO Des traces ? BIG JOE Personnellement, je n’ai rien contre toi, Marco. Tu me connais. Je viens de te dire, tu seras toujours… Marco se dirige vers la sortie sans toucher à sa bière. MARCO Merci pour la bière, Big-Joe ! EXT. QUAI – JOUR Marco fouille dans ses poches et en sort quelques pièces. Il fixe l’horizon et le coucher de soleil, pensif. Il aperçoit une joggeuse qui coure sur la promenade puis s’arrête pour faire des exercices. Intrigué, il se dirige vers elle. EXT. PROMENADE – JOUR Marco s’approche de la joggeuse. Il reconnaît la femme qui l’a assommé 9 ans auparavant. MARCO Vous êtes une habituée de la promenade, n’est-ce pas ? CLARISSE On se connaît ? MARCO On a fait connaissance, il y a quelques temps. CLARISSE Ne le prenez pas mal, mais je n’ai aucun souvenir de vous. MARCO Ce fut bref, en effet. CLARISSE (amusée) Ah, oui ! MARCO Marc Scarci. Ca vous rappelle quelque chose… ? Clarisse arrête son exercice, visiblement effrayée. MARCO Rassurez-vous, je ne suis pas rancunier… C’était plutôt courageux ce que vous avez fait. Vous m’avez peut-être d’ailleurs sauvé la vie ce jour-là avec tous ces flics autour… CLARISSE Je suis flic… (Marco s’interroge) Qu’est-ce que vous voulez ? MARCO Dans la vie… ? (Clarisse acquiesce sans conviction) Un appart, un boulot, une voiture, une vie normale quoi. Mais je commencerais bien par une petite bière bien fraîche. CLARISSE (retrouvant le sourire) Je vous invite. INT. RESTAURANT CHIC – NUIT Marco et Clarisse terminent leur repas à une table de restaurant chic. Clarisse est en robe du soir. Marco se sent mal à l’aise dans son vieux costume. MARCO Je n’en demandais pas tant, Clarisse. CLARISSE Alors c’est sans doute votre jour de chance, Marco. Clarisse se rapproche du visage de Marco. MARCO Ce serait bien la première fois de ma vie que j’ai la cote avec un flic… CLARISSE (charmeuse) Comme quoi, tout peut arriver. Clarisse l’embrasse. Marco se laisse aller. Fougueux, il renverse un petit vase de fleurs en se penchant vers elle. Des regards se tournent vers eux. Marco s’excuse d’une mimique. Clarisse pose son pied nu entre les jambes de son invité. Il sursaute. N’y tenant plus, il caresse le pied. MARCO 9 ans et demi, Clarisse. 9 et demi… EXT. RESTAURANT CHIC – NUIT Clarisse et Marco sortent du restaurant. Il pleut à torrent. CLARISSE Je vais chercher ma voiture en face. Attend-moi là. Ce n’est pas la peine d’attraper la crève, maintenant. MARCO Et toi, tu… ? Clarisse montre son sac à main et le met sur sa tête afin de se protéger. Elle traverse la rue. En plein rêve, les yeux de Marco s’illuminent. INT. VOITURE CLARISSE – NUIT Dans sa voiture, Clarisse tente de mettre le contact mais elle n’arrive pas à démarrer. CLARISSE C’est pas vrai ! EXT. RESTAURANT CHIC – NUIT Marco s’impatiente. Il entend le moteur de la voiture de Clarisse qui ne démarre pas. MARCO Mais elle va me noyer le moteur… Eh, Merde ! Marco traverse la rue sous les trombes d’eau. Partant du même trottoir, un passant laisse tomber son parapluie et se précipite sur Marco. Le passant bouscule Marco brutalement et le fait tomber. L’inconnu se fait alors renverser par une voiture à la place de Marco. Le sauveur de Marco est au sol, immobile. Marco se relève et découvre son protecteur. MARCO Oh ! Merde… Dans sa voiture, Clarisse est abasourdie. Soudain, un klaxon retentit. Marco se retourne sur une voiture qui arrive en sens inverse. Marco est heurté par la voiture. Noir. INT. HOPITAL – CHAMBRE MARCO – JOUR Marco, enrubanné du crâne et des membres, ouvre les yeux de son lit d’hôpital. La silhouette sexy de Clarisse est au pied du lit, dans le flou. VOIX CLARISSE Mon amour, je suis là… Je suis avec toi… MARCO Clarisse ? Je t’aime, Clari… KARIM Non, non… Moi c’est Karim… Karim Alouache… ! La vision de Marco disparaît pour laisser place à Karim, un jeune maghrébin dans la trentaine. Marco a du mal à articuler. KARIM Vous fatiguez pas. Rester tranquille. Vous avez subi un énorme choc ! MARCO Un choc… KARIM Oui, avec la deuxième voiture ! J’ai pas pu vous aider pour celle-là, désolé. Je suis pas Superman, non plus, hein ! MARCO Je comprends p… Karim s’approche de Marco pour mieux l’entendre. KARIM Qu’est-ce que vous dites, Monsieur Scarci ? Avec la mâchoire brisée, je comprends que ça doit pas être facile de s’exprimer. MARCO Je comprends pas… qui… vous êtes ? KARIM Je suis votre sauveur ! Enfin, presque. C’est moi qui vous ai poussé pour que vous évitiez la première voiture, vous vous souvenez ? Flash : Marco est poussé par Karim qui se fait renverser à sa place. Marco acquiesce et le dévisage d’un sourire grimaçant. MARCO Vous… avez rien ? KARIM NON ! Pas un pète ! C’est fort, non… ? C’est toute ma vie, ça ! J’ai toujours eu un cul pas possible, moi ! Les potes, la famille, les religieux, ils m’appellent tous « Le Lucky Man », ça veut dire « L’homme chanceux » en anglais. Et y paraît que je porte chance, que je fais des miracles, mais ça, c’est mes tantes de mon quartier qui délirent un peu. Elles me voient comme « le nouveau Messie » ! C’est délirant ça, non… ? Marco acquiesce mais fulmine intérieurement. Karim le ressent. KARIM (mal à l’aise) Enfin, bref ! J’ai vu le choc arriver. J’ai pu me préparer. C’est pas comme vous, hein… ! (Marco secoue la tête) Mais, je vous rassure, vous êtes encore vivant. C’est le Principal, non ? Le chirurgien, il a même dit que vous aviez eu beaucoup de chance et que vous remarcheriez un jour… Sans doute… Karim pose sa main sur le bras droit bander de Marco qui ne peut pas bouger ses doigts. MARCO (souffrant de son bras) Aie… ! So… KARIM Pardon ? Je vous ai fait mal, là ? MARCO Sortez… KARIM Bon, vous avez raison. Je vais vous laisser vous reposer. Pour les remerciements, on verra un peu plus tard, hein ! Marco est sur le point d’éclater. Karim sort de la pièce. Incapable de bouger, Marco tourne son regard vers la fenêtre, désespéré. INT. HOPITAL – CHAMBRE MARCO – NUIT Marco se réveille en pleine nuit d’un cauchemar. Il parvient à lever son bras bander sans problème et bouge ses doigts aisément. Il se souvient des paroles de Karim qui lui avait touché le bras quelques heures auparavant. VOIX KARIM « Ils m’appellent tous « Le Lucky Man », ça veut dire « L’homme chanceux » en anglais. Et y paraît que je porte chance aussi, que je fais des miracles… » Marco est soucieux, les yeux écarquillés. INT. HOPITAL – BUREAU DU DOCTEUR BERNARD – NUIT Le docteur Bernard (43), séduisant chirurgien de Marco, est plongé dans un dossier. DOCTEUR BERNARD Incroyable… Inimaginable ! (Levant les yeux sur son patient) Vous êtes un miraculé, Monsieur Scarci. Il y a encore, combien, deux semaines ? Je ne donnais pas cher de votre peau. Marco est face au docteur. Malgré quelques contusions, Marco semble totalement remis. MARCO C’est ce qu’on appelle un miracle, docteur ? DOCTEUR BERNARD Appelez cela comme vous voulez. Je dirais simplement qu’en 17 ans de carrière, je n’ai jamais vu un patient dans votre état se remettre aussi vite. Vous êtes un homme chanceux, croyez-moi ! MARCO Puisque vous le dite. DOCTEUR BERNARD En tous les cas, n’hésitez pas à me joindre si vous avez quelques troubles que ce soit… Marco acquiesce. Le docteur raccompagne son patient qui boitille jusqu’à la porte. |
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![]() | В редакции постановлений от 22. 04. 2010 №238, от 15. 07. 2010 №63, от 15. 10. 2010 №244, от 31. 12. 2010 №468, от 20. 06. 2011 №390,... | ![]() | ФЗ, от 07. 05. 2010 n 82-фз, от 27. 07. 2010 n 196-фз, от 29. 11. 2010 n 321-фз, от 23. 02. 2011 n 20-фз, от 21. 04. 2011 n 76-фз,... |
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![]() | Указаний Банка России от 03. 12. 2010 n 2531-У, от 17. 05. 2011 n 2638-У, от 15. 09. 2011 n 2698-У, от 09. 12. 2011 n 2743-у | ![]() | В 2010-2011 учебном году училище начало работу над реализацией новой Программы развития, составленной на период 2010-2014гг |
![]() | Школа завершила 2010 2011 учебный год. Руководствуясь законом Р. Ф. «Об образовании», Уставом школы, «Планом учебно-воспитательной... | ![]() | В 2010 – 2011 уч г коллектив гимназии работал над следующими учебно -воспитательными задачами |