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SAISON 12/13 PROGRAMME Une nouvelle saison va commencer, avec la joie de se retrouver ! Ce sera une saison vivante, vibrante et foisonnante, ouverte sur le monde qui nous entoure, où se croiseront autant les cultures, que les disciplines artistiques. Ce sera une saison riche de rencontres, d’échanges, qui viennent nourrir la création artistique. Avec leur fantaisie et leur sensibilité, leur engagement, ces artistes nous diront l’effervescence du monde, de la beauté de la vie, ils nous inviteront à nous divertir mais aussi à nous préoccuper du monde. Les artistes viendront d’ici, bien sûr, de la région, d’autres régions de France mais aussi de plus loin, parfois du bout du monde, de Bali, de Taïwan, de Chine, de Corée, d’Afrique du Sud, de Russie parce que l’art transcende les frontières et s’enrichit au contact d’autres cultures. On retrouvera toute la puissance du théâtre avec de grands auteurs comme revisités par des metteurs en scène d’aujourd’hui comme Jean-Pierre Vincent, Jean-Louis Martinelli, Catherine Marnas, Jacques Vincey… Des auteurs contemporains comme Daniel Danis, Bernard-Marie Koltès, Alaa El Aswany témoigneront du tumulte de notre époque, tandis que la cie Motus ravivera avec fulgurance les émeutes grecques à la lumière du mythe d’Antigone. D’autres nous ferons rire de notre quotidien. De grands acteurs comme Catherine Jacob, Fréderic Diefenthal nous réjouiront de tout leur talent. La danse nourrie de différentes cultures, sera intense avec l’Israélien Emanuel Gat, provocante et réjouissante avec la chorégraphe sud-africaine Dada Masilo, ou engagée dans l’actualité avec la dernière création d’Angelin Preljocaj. Tandis qu’un vent de fantaisie soufflera sur le Festival de danse des Vents du Levant. La musique proposera des rencontres insolites et raffinées. Elle nous fera découvrir des voix denses, intenses et raffinées. Le cirque, inventif et généreux, explorera d’autres espaces pour le plaisir de tous. Ce sera une saison de création et de découvertes, seize spectacles seront en création. Une place particulière sera accordée à la création régionale et quatre spectacles seront coproduits par Théâtres en Dracénie. Nous aurons le plaisir de poursuivre le compagnonnage avec des artistes, qui marquent l’identité de Théâtres en Dracénie, tels Catherine Marnas, Jacques Vincey, Yoann Bourgeois, Luc Petton ou Angelin Preljocaj… Merci tout particulièrement à la Communauté d’Agglomération Dracénoise, grâce à qui nous fonctionnons, ainsi qu’au Conseil Régional, au Conseil Général, au Ministère de la Culture et à l’ONDA qui apportent leur soutien, pour que le projet de Théâtres en Dracénie soit plus fort et plus cohérent. Merci à tous les artistes talentueux ! Merci au public pour sa curiosité, sa fidélité ! A tous, je souhaite une belle saison ! Odile Thieriot Directrice Théâtres en Dracénie Octobre Théâtre/Danse/Musique ![]() Samedi 13 octobre - 20 h 30 • création Une nuit balinaise Un hommage à Antonin Artaud – Une nuit balinaise Conception du projet Jacques Brunet et Jean Luc Larguier Direction artistique et musicale Nyoman Jaya et Gede Adhi Avec environ 50 artistes Spectacle en deux actes Acte 1 : Bali années 20 : les danses solistes et la naissance du gamelan gong kebyar Acte 2 : Bali danses et drames : le théâtre dansé des dieux et des hommes (Spectacle avec surtitres pour les parties théâtrales) Création lumière Dominique Bonvallet Conseiller scientifique Dewa Putra Quarante-huit musiciens, danseuses et danseurs, actrices et acteurs Troupe de Sebatu Distribution en cours Direction de production Chantal Larguier Assistant et interprète Amine Jakfar Directeur technique Emmanuel Journoud Régie générale de tournée et régie lumière Philippe Lambert Par la Troupe des artistes de Sebatu Bali année 20 : les danses solistes et la naissance du gamelan Gong Kebyar dont la merveilleuse chorégraphie du Legong. Bali danses et drames : le théâtre dansé des dieux et des hommes. Succession de danses et de théâtre dansé, superbement masqué qui se terminera par le rituel antique du Tjak traditionnel. L’île de Bali, en Indonésie est aujourd’hui encore l’un des lieux au monde où musique et danses font partie de la vie quotidienne dans un luxe sonore inouï et un feu d’artifice de gestuelle et d’élégance chorégraphique. Cinquante artistes, venus du village de Sebatu, perché sur les flancs d’un volcan de Bali, nous feront partager l’histoire de leurs arts, alchimie de théâtre, de danse, de musique et de costumes. Tous ces arts d’Indonésie qui ont inspiré dans les années trente des artistes aussi différents que Charlie Chaplin, Benjamin Britten ou Antonin Artaud. En hommage à Antonin Artaud, une importante partie du programme présenté à l’époque est aujourd’hui reconstituée, toujours habitée par des personnages colorés, masqués, aux costumes extraordinaires, qui peuplent les légendes de ce théâtre d’exception. Le spectacle résonne avec les visions d’Artaud qui dans un enthousiasme délirant en 1931 a traduit en une vingtaine de pages les sentiments et les émotions que ces danses lui avaient procurées. Une nuit balinaise nous plonge dans la culture balinaise dans ce qu’elle a de plus profond, de plus réel et de plus authentique. Un spectacle intense, d’une grande beauté et d’une incroyable énergie. Producteurs La Biennale de la danse de Lyon - Le Théâtre national de Chaillot Interarts Lausanne – Producteur délégué Coproducteur Les Gémeaux / Scène nationale de Sceaux Avec le soutien de Festival MITO (Turin et Milan), Espace des Arts de Chalon-sur-Saône, Odyssud / Blagnac – Théâtre de Draguignan – Le Grand Angle de Voiron – Théâtre de Caen - Théâtre d’Angoulème – Théâtre Forum Meyrin /Ateliers d’ethnomusicologie de Genève Diffusion Scènes de la Terre Théâtre Jeudi 18 octobre - 20 h 30 Alexis. une tragédie grecque En italien surtitré en français Mise en scène, lumières et scénographie Enrico Casagrande et Daniela Nicolò Avec Silvia Calderoni, Vladimir Aleksic, Benno Steinegger, Alexia Sarantopoulou et la collaboration de Michalis Traitsis et Giorgina Pilozzi Assistant à la mise en scène Nicolas Lehnebach Dramaturgie Daniela Nicolò Montage vidéo Enrico Casagrande Son et création sonore Andrea Comandini Musique Pyrovolismos sto prosopo tiré de The boy Présences vidéo de Nikos du Centre Libertario Nosotros, Stravros du groupe musical Deux ex machina Direction technique Valeria Foti Compagnie Motus Le 6 décembre 2008, Alexandros Grigopoulos, Alexis, est tué par balles à Athènes par la police. Il avait quinze ans. Dans un contexte social et politique déjà tendu, c’est l’étincelle qui déclenche une série d’émeutes sans précédent en Grèce. Alexis devient dès lors l’icône d’une jeunesse indignée, la figure de la révolte face à la corruption et l’impuissance des politiques. Sur les traces d’Antigone, une autre figure grecque de l’indignation, Enrico Casagrande et Daniela Nicolò reviennent sur la tragédie d’Alexis pour créer un spectacle d’une rare incandescence politique et poétique. Comme s’il s’agissait de rendre le rythme implacable du monde et du vent de révolte qui le parcourt actuellement, sur un plateau dépouillé, les acteurs-performeurs engagent leurs corps dans un dialogue brûlant avec les images rapportées de Grèce. La performeuse Silvia Calderoni est une fulgurante et exaltante incarnation de la révolte, une Antigone contemporaine qui nous rappelle tous ces jeunes qui aujourd’hui, de Tunis à Wall Street, décident de passer de l’indignation à l’action. En renouvelant le théâtre tragique, la compagnie Motus interroge et bouscule nos consciences et notre capacité d’engagement avec puissance. Production Motus, ERT Emilia Romagna Teatro Fondazione, Espace Malraux – Scène Nationale de Chambéry et de la Savoie - CARTA BIANCA, programme Alcotra coopération France Italie, Théâtre National de Bretagne/Rennes et le Festival delle Colline Torinesi Avec le soutien de La Province de Rimini, la Région Émilie Romagne et MiBAC. Musique Samedi 20 octobre - 20 h 30 Barbara Carlotti Album « L’Amour, l’Argent, le Vent » Chanson française Barbara Carlotti chant / claviers Benjamin Esdraffo claviers / chœurs / accessoires Jeremie Regnier claviers / chœurs Jean-Pierre Petit guitares / chœurs Raphael Leger batterie / percussions / chœurs Laurent Saligaut basse / guitares / chœurs Audrey Schiavi son Delphine Gayon régie Avec sa voix soyeuse et une pop élégante, Barbara Carlotti impose son style dans le paysage de la chanson française. Pour son dernier album, « L’Amour, l’Argent, le Vent », Barbara Carlotti, l’exploratrice, a repoussé ses frontières. Loin de la lumière éclatante de sa Corse natale, elle est allée puiser l’inspiration dans le climat de ses voyages au long cours. Ces trois dernières années, la chanteuse s’est imprégnée de paysages et d’ambiances radicalement différents : Brésil, Japon, Inde… Autant d’aventures sensorielles qui nourrissent ce nouveau disque dans lequel elle chante l’amour. Au fil de ses chansons, elle distille avec grâce et malice les belles imprudences et les égratignures du cœur. Des titres à la mélancolie douce et à l’humour élégant, à la fois sophistiqués et d’une profonde beauté sur lesquels elle imprime sa sublime voix. Une voix aux reflets de velours, chaude, sensuelle, caressante, capable de frissonner ou de tempêter, sans cesse entre l’humour et l’émotion, la légèreté et la gravité. Une voix que l’on suivrait jusqu’au bout de son monde. C'est la voix la plus élégante de la chanson d'aujourd'hui. Dense, intense, chaleureuse, capiteuse. Elle nous happe, et parfois même nous ensorcelle avec une distinction jamais prise en défaut. TELERAMA Production Pbox Concerts Musique Dans le cadre du Festival des Musiques Insolentes Mardi 23 octobre – 20 h 30 : Du point de vue des serpents de Giovanna Marini Texte Giovanna Marini Avec Patrizia Bovi, Francesca Breschi, Patrizia Nasini, Giovanna Marini Artiste engagée, Giovanna Marini construit depuis plus de quarante ans une œuvre unique dans la création contemporaine européenne. Nourrie d’enquêtes sur l’oralité dans les cultures traditionnelles italiennes, elle propose un nouveau mode de racontar-cantando où se mêlent, avec une rare liberté d’invention, des compositions polyphoniques réfractaires à toute étiquette. Du point de vue des serpents est une cantate composée par Giovanna Marini pour son Quatuor vocal. Elle raconte encore une fois l’Italie, une Italie qui se perd peu à peu, avec son âme et ses trésors, remplacés pourtant par d’autres icônes, d’autres batailles, nouvelles, parfois inattendues. Une Italie, à la blessure toujours ouverte, fraîche, qui fait pleurer et rire aussi. Le vieux se lie au nouveau sans vraiment le remplacer, et les deux cohabitent dans une grotesque danse amusante à raconter, on chante du très antique au très moderne, sans aucune solution de continuité. C’est une valse frénétique dans le chaos du monde, où seuls les serpents, drôles d’animaux à double tête, survivent à l’hémorragie du temps. Un discours à faire... à chanter... à voir. Mural Avec Kim Myhr (guitare, cithare), Jim Denley (instruments à vents), Ingar Zach (percussions) On retrouve au sein de la formation MURAL les norvégiens Ingar Zach, Kim Myhr et l’australien Jim Denley. Proposant une musique totalement improvisée, les trois musiciens, réunis en véritable groupe, parviennent à mener une élaboration commune où la narration délicate semble quasi écrite. Ici, le moindre détail sonore est capital et les atmosphères éthérées emmènent l’auditeur vers de larges espaces aux formes oniriques extrêmement variées. Une belle leçon d’écoute et d’attention que ces trois improvisateurs nous font partager. Mercredi 24 octobre – 20 h 30 : Eric Cheneaux Texte Eric Cheneaux Eric Chenaux est l’une des figures les plus iconoclastes, prolifiques et respectées de la scène de Toronto. Un virtuose guitariste expérimental dédié depuis plus de deux décennies à une communauté artistique comprenant le post-punk, la scène lo-fi, le folk, des compositions multi-media et la musique improvisée. Sur le label de choix canadien Constellation (Godspeed You Black Emperor, A Silver Mt Zion, etc…), il vient de sortir un troisième disque solo somptueusement sobre et posé, registre de ballades hautement contemporaines, avant-gardistes et aventureuses. Elu parmi les cinquante meilleurs albums de l’année dans la catégorie "avant-rock" par l’incontournable magazine anglais The Wire, Eric Chenaux délivre une majestueuse exploration/torsion du langage folk avec une approche autrement personnelle et unique. Une approche stupéfiante, sérieuse, sincère et superbement berçante. Une perle introspective à l’intensité langoureuse et mélancolique. Das Simple Représentatifs d’une scène musicale alternative en pleine émergence, les quatre musiciens de Das Simple sont animés par des notions d’éclectisme et d’expérimentation. Entre chaos et complexité, tradition et modernité, lyrisme et critique sociale désabusée, leur démarche esthétique trace des lignes de (haute) tension, sur lesquelles ils progressent en funambules, se prenant au jeu sans se prendre au sérieux, jouant comme l’alchimiste à la fusion des contraires. La musique de Das Simple, excroissance du rock progressif et du rock psychédélique, s’enracine plus profondément encore dans les musiques traditionnelles et durcit son propos en étendant ses ramifications vers toutes les formes du rock contemporain, s’affirmant donc comme fervent indicateur des nouvelles musiques actuelles. Julius (fuzz bass), Z (high drumming), Arnalux (guitare), Ramon Kalifa (guitare, voix) Au Théâtre - Salle Lily Pons Le Festival des Musiques Insolentes bénéficie du soutien du Conseil Général du Var, du Conseil Régional PACA, la Sacem, de la Ville de Toulon. Danse Hip-hop • création Jeudi 25 octobre – 20 h 30 Yo Gee Ti, création franco-taïwanaise Direction artistique et chorégraphie Mourad Merzouki Assistante du chorégraphe Marjorie Hannoteaux Musique AS’N Musiciens Fabrice Bihan, violoncelle - Dorian Lamotte, violon - Yi-Ping Yang, percussions Musiques additionnelles Ludovico Einaudi, Marc Mellits, Le Trio Joubran Interprétation Kader Belmoktar, Hung-Ling Chen, Bruce Chiefare, Sabri Colin, Erwan Godard, Yi-Chun Hsieh, Han-Hsin Kan, Hsin-Yu Koa, Nicolas Sannier, Chien-Wei Wu Lumières Yoann Tivoli, assisté de Nicolas Faucheux Scénographie Benjamin Lebreton avec la collaboration de Mourad Merzouki Feutre artisanal Elisabeth Berthon et Chloé Lecoup pour Morse Felt Studio, Johan Ku Design Ltd. Costumes Johan Ku / Production Johan Ku Design Ltd Régie lumière : se faire confirmer auprès du CCN Régie son : se faire confirmer auprès du CCN Régie plateau : se faire confirmer auprès du CCN Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Käfig Crédits musiques additionnelles : « Masâr » composé par Le Trio Joubran, Interprété par Le Trio Joubran © & (p) 2009 Randana harmonia mundi S.A. / world village France « Lady Labyrinth » Musique de Ludovico Einaudi © Chester Music Ltd, Avec l’aimable autorisation de Première Music Group «Tapas» de Marc Mellits pour trio à cordes : Tapas 1, Tapas 5, Tapas 7 - Œuvre dédiée à Fabrice Bihan Interprétés par Fabrice Bihan, violoncelle - Ayako Tanaka, violon - Arnaud Thorette, alto Mourad Merzouki, directeur du Centre Chorégraphique National de Créteil et chorégraphe inventif d’exception de la Compagnie Käfig revient avec une nouvelle création Yo Gee Ti, interprétée par dix danseurs taïwanais et français. Parti à la rencontre d’une culture à la fois emprunte de traditions ancestrales et ancrée dans une modernité extrême, le chorégraphe témoigne son envie de rencontre avec l’« Autre », source d’inspiration essentielle de son travail. Après le succès d’Agwa/Correria accueilli à Draguignan en 2010, qui réunissait danseurs brésiliens et français, Mourad Merzouki a une nouvelle fois, mis son talent au service d’un langage artistique interculturel rapprochant ainsi la France et l’île de Taïwan. Pour Yo Gee Ti, objet organique en chinois, il a collaboré avec un jeune styliste taïwanais Johan Ku, qui se démarque par la création de costumes sculptés dans la laine. Cette contrainte du costume l’a amené à réfléchir à un nouveau rapport au mouvement, à aller chercher le rythme à un autre niveau. Présenté en première européenne au Festival Montpellier Danse et programmé en ouverture de la Biennale de la danse à Lyon, Yo Gee Ti nous emmène au cœur d’un somptueux mélange culturel et promet une alliance magique et atypique entre danse et mode. C’est lors d’un premier voyage à Taïwan où la Compagnie présentait « Récital », qu’un projet de création est né avec le National Chiang Kai-Shek Cultural Center. J’ai été séduit par l’énergie de ces danseurs qui ont partagé le plateau avec nous ce jour-là. La rencontre avec l’« Autre » est toujours chez moi, source d’inspiration. Mourad Merzouki Production - Producteur délégué Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Käfig Commanditaire National Chiang Kai-Shek Cultural Center Coproduction Festival Montpellier Danse 2012, Maison des Arts de Créteil, Fondation BNP Paribas La tournée 2012 du spectacle Yo Gee Ti reçoit le généreux soutien du Centre Culturel de Taïwan à Paris – Ministère de la Culture de Taïwan. Le Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Käfig est subventionné par la Direction Régionale des Affaires Culturelles d’Ile-de-France - Ministère de la Culture et de la Communication, le Conseil Général du Val-de-Marne et la Ville de Créteil. Avec le soutien de La Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets et de l’Institut français - Ministère des Affaires Etrangères et Européennes pour ses tournées internationales. Théâtre ![]() Samedi 27 octobre – 20 h 30 Les conjoints D’Eric Assous Mise en scène Jean-Luc Moreau Assistante à la mise en scène Anne Poirier-Busson Avec Jean-Luc Moreau (Bob) - Anne Loiret (Delphine) - José Paul (Xavier) - Anne-Sophie Germanaz (Garance) Décor Charlie Mangel Costumes Brigitte Faur-Perigou Lumières Gaëlle de Malglaive Fertile en rebondissements, l'intrigue, qui mêle le pouvoir ravageur de l'argent et le jeu subtil des sentiments, met en scène deux hommes et deux femmes ballotés entre leur éthique, leurs intérêts et leurs émotions. Tout le monde a quelque chose à revendiquer. Tout le monde a quelque chose à cacher. Tenté par la transgression mais soucieux du qu'en dira-t-on, chacun se débat avec ses raisons, bonnes et mauvaises, petites et grandes, morales et obscures. L’action est rapide, les dialogues surprenants, les revirements inattendus, et les acteurs fabuleux… Cette pièce nous rappelle que le bonheur n'est pas un état permanent mais un équilibre précaire. Une comédie qui oscille entre gravité, légèreté et vivacité. Saluons d'emblée l'auteur. Éric Assous aborde le thème du couple dans une pièce cruelle et fine. S'il est moins acerbe que Guitry, il s'avère aussi fort que Pinter et aussi cynique que Jules Renard, il autopsie la vie à deux avec un scalpel, servi par des acteurs rompus à l'exercice. En particulier, Anne Loiret, José Paul et Anne-Sophie-Germanaz. Jean-Luc Moreau signe une mise en scène excellente. Le Figaro Dialogues et comédiens sont si vrais, touchants et cocasses qu’on en sort tout à fait diverti. Du bon, de l’excellent boulevard contemporain ! Valeurs actuelles Production « Tournées du théâtre du Palais-Royal en accord avec le Théâtre Tristan Bernard. Novembre Théâtre Vendredi 9 novembre – 20 h 30 Villégiature D’après les deux premiers volets de La Trilogie de la Villégiature de Carlo Goldoni Mise en scène Thomas Quillardet avec Jeanne Candel Assistante à la mise en scène Pauline Soury Avec Olivier Achard, Aurélien Chaussade, Caroline Darchen, Maloue Fourdrinier, Claire Lapeyre Mazerat, David Lejard-Ruffet, Elizabeth Mazev, Pierre-François Pommier Scénographie Kim Lan Nguyen Thi Costumes Karine Vintache, assistée de Marion Xardel Lumières Manuel Desfeux Régie générale Hugo Hazard Régie lumière Alexia Lauret Administration le petit bureau, Claire Guièze, Laure Favret, Fanny Descazeaux Diffusion Claire Dupont Collectif Jakart / Mugiscué Nous sommes à Livourne en 1761. Malgré la crise qui menace, deux familles bourgeoises s’apprêtent à partir en vacances. Cartons, valises et malles s’accumulent : quelle robe faut-il emporter ? Sous la pression maîtres et valets se mettent dans tous leurs états, se disputent, s’insultent et basculent dans l’hystérie collective ! Enfin, ils se retrouvent à la campagne, bien décidés à villégiaturer dans les règles de l’art. Mais à force de ne rien faire, ils se tirent dans les jambes et se règlent leurs comptes. Plus questions alors de politesse et de bonnes manières : les nerfs craquent et les masques tombent. Avec cette satire réjouissante, Carlo Goldoni, père de la comédie italienne moderne et fin observateur des mœurs de son époque, dépeint une société à bout de souffle, où changer de mode de vie semble impossible. Sous les rires perce le drame d’une génération perdue, livrée à elle-même, plus occupée à construire son image qu’à vivre. Lauréat de la Villa Médicis hors les murs en 2007, Thomas Quillardet s’empare, avec Jeanne Candel, de ces deux premiers tableaux de La Trilogie de la Villégiature, avec beaucoup de fraîcheur, de vivacité et une provocante gaîté. La nouvelle traduction et le jeu précis de ces jeunes acteurs décapent littéralement la pièce. Leur vision est concrète et subversive. Goldoni révèle la tragédie égoïste et cruelle des êtres, mais toujours avec beaucoup d’humour. Thomas Quillardet et Jeanne Candel Production Collectif Jakart / Mugiscué En coproduction avec Théâtre de l’Union - Centre Dramatique National de Limoges, Scène Nationale d’Aubusson, Théâtre Jean Lurçat, scène nationale d'Aubusson, Le Théâtre de Vanves Avec l'aide à la production de La DRAC – Ministère de la Culture et de la Communication, d’ARCADI, de l’ADAMI, de La Région Limousin et de la Ville de Limoges Avec le soutien de la Maison de la Poésie à Paris Ce spectacle bénéficie du soutien de la Charte de diffusion signée par l’Onda, Arcadi, l’Oara, l’Odia Normandie et Réseau en scène Languedoc-Rousillon Danse • dès 4 ans Samedi 17 novembre – 17 h KINDUR, La vie aventureuse des moutons en Islande Direction artistique Francesco Gandi et Davide Venturini Chorégraphie Anna Balducci, Erika Faccini, Paola Lattanzi Danseuses Valentina Consoli, Martina Gregori, Angelica Portioli Conception graphique Elsa Mersi Computer engineering Rossano Monti, Martin Von Günten Musique Spartaco Cortesi Costumes Fiamma Ciotti Farulli Objets Livia Cortesi Collaboration aux textes Stefania Zampiga Compagnie TPO Kindur veut dire « moutons » en islandais et raconte la vie merveilleuse des moutons en Islande durant les quatre saisons. En automne les moutons rentrent dans leur bergerie, en hiver ils restent dans l’obscurité et sous la neige. Au printemps enfin, ils retrouvent leur liberté et partent pour un long voyage d’été à travers les terres magiques de l’Islande. La transhumance au pays des glaciers et des elfes a inspiré à la compagnie TPO cette invitation au voyage à nulle autre pareille. Cette histoire est racontée sans mots par trois danseuses qui interprètent trois moutons, afin de nous rapprocher encore un peu plus de ce que les moutons ressentent. La compagnie italienne TPO crée des œuvres originales de théâtre d’images pour le très jeune public et développe une recherche spécifique sur l’utilisation de technologies interactives liées à l’animation d’images et de sons ; une forme de théâtre d’immersion où les jeunes spectateurs sont aussi les acteurs de ce spectacle magique. Ce qui rend ce spectacle unique c’est que tout le public est invité à faire partie d’un grand troupeau de moutons. A l’entrée, chaque enfant reçoit un petit cœur en laine qui s’allumera à chaque fois qu’il faudra prendre part au spectacle. Parfois les enfants seront invités sur scène par petits groupes et parfois tous les petits cœurs s’allumeront ensemble ce qui voudra dire que tout le monde pourra alors agir sur scène tout en restant assis à sa place. Grâce à une scène sensitive, ils pourront jouer avec des capteurs digitaux et des caméras en mouvement. Un conte écologique, une aventure interactive et poétique, pour une expérience engagée et ludique à la fois. Coprodution Teatro Metastasio Stabile della Toscana Séances scolaires : Jeudi 15 novembre - 14 h 30 Vendredi 16 novembre - 10 h - 14 h 30 Salle l’Oiseau Lyre – Les Arcs sur Argens Théâtre Mardi 27 novembre - 20 h 30 J’aurais voulu être égyptien D’après le roman Chicago de Alaa El Aswany Adaptation et mise en scène Jean-Louis Martinelli Scénographie Gilles Taschet Lumière Jean-Marc Skatchko Son Alain Gravier Costumes Karine Vintache Coiffures et maquillages Françoise Chaumayrac Collaboration artistique Emanuela Pace Avec Eric Caruso, Laurent Grévill, Azize Kabouche, Mounir Margoum, Luc-Martin Meyer, Sylvie Milhaud, Farida Rahouadj, Sophie Rodrigues, Abbés Zahmani Son premier roman, L’Immeuble Yacoubian, peignait Le Caire, cité vibrante et moderne, en racontant l’existence quotidienne de quelques personnages hauts en couleurs. Ce fut un succès international. Pour Chicago, œuvre écrite quatre ans plus tard, Alaa El Aswany s’est souvenu de ses années d’études dans un campus de l’Illinois, en plein cœur de l’Amérique post 11-septembre et s’intéresse à ses compatriotes exilés aux USA. C’est ce roman si riche de vie et de sentiments complexes que Jean-Louis Martinelli a choisi de porter à la scène. Les personnages de ce roman polyphonique, plongés dans une Amérique traumatisée par les attentats du 11 septembre, se débattent entre deux mondes, fait remarquer Jean-Louis Martinelli. Il est question de système policier, de corruption, de désir de révolution, mais le grand art d’El Aswany est de rendre ces questions concrètes. Les personnages vivent les paradoxes propres à l’exil : en partant gagner ma vie dans un pays riche, est-ce que j’ai trahi ma nation ? Si, en tant que femme, je préfère vivre ma vie hors du mariage, mes parents me renieront-ils ? Si je décide de consacrer ma vie à la lutte contre un régime autoritaire, puis-je me permettre de tomber amoureux ? J’aurais voulu être Égyptien passe du drame au rire, des enjeux politiques aux perspectives intimes, pour brosser un état des lieux de l’Égypte telle qu’elle était à la veille de la révolution de 2011. Pour cette adaptation Jean-Louis Martinelli a réuni une troupe de huit comédiens de haut vol : leur complicité avec cette écriture fait merveille. Le Théâtre doit être, encore et toujours, une chambre d‘écho du monde, au centre de la cité. Jean-Louis Martinelli Production Théâtre Nanterre-Amandiers Danse Vendredi 30 novembre - 20 h 30 Brilliant Corners Chorégraphie, Musiques et Lumières Emanuel Gat Musique additionnelle Franz Schubert « Nacht und Tdiume » Pièce pour 10 danseurs Danseurs Hervé Chaussard, Amala Dianor, Andrea Hackl, Fiona]opp, Michael Lohr, Pansun Kim, Philippe Mesia, Geneviève Osborne, François Przybylski, Rindra Rasoaveloson Compagnie Emanuel Gat Dance Considéré comme l’un des leaders de la scène internationale, Emanuel Gat vient nous présenter sa nouvelle création Brilliant Corners, un titre emprunté au musicien de jazz Thelonious Monk qui l’a inspiré pour cette pièce. Et si sa musique n’est pas présente sur scène, on y retrouve l’esprit de ce compositeur à part. A la fois simple et complexe, la chorégraphie met en mouvement l’alliance des contraires, vide et plein, mouvements fluides, déliés et pauses arrêtées. Gestes quotidiens et danse d’une haute technicité s’élaborent en fonction des énergies mises en présence, des absences palpables et des rencontres imprévues. La solitude de l’homme n’est jamais seule, mais toujours en interaction avec d’autres solitudes. Cette pièce qui réunit dix danseurs se veut comme un grand terrain de jeu débordant d’idées, où se rencontrent la danse et la vie. Emanuel Gat crée une danse robuste et délicate, physique et audacieuse. Un authentique chorégraphe, un artiste ayant un sens miraculeux du mouvement juste, de l’élégance des lignes, de la beauté des enchaînements. Emanuel Gat crée une danse sensuelle et lyrique, cependant dénuée de tout pathos, qu’on savoure avec un vrai bonheur d’autant que c’est aujourd’hui une denrée rare. Le Nouvel Observateur Né en Israël en 1969, Emanuel Gat découvre la danse à l’âge de 23 ans avec le chorégraphe israélien Nir Ben Gal dont il intègre la compagnie. Il crée sa propre compagnie en 2004. Winter voyage et le Sacre du printemps, présentés à Théâtres en Dracénie, connaissent vite un énorme succès et reçoivent un Bessie Award à New-York. Depuis septembre 2007, Emanuel Gat est installé à Istres. Il a créé plusieurs chorégraphies dont Silent Ballet en 2008 et Variations d’hiver en 2009. BRILLIANT CORNERS est une commande de Dance Umbrella (Londres), Biennale di Venezia (Venise) et Dansens Hus (Stockholm) au sein du réseau ENPARTS-European Network of Performing Arts qui bénéficie du soutien de la Commission Européenne. Coproduction Festival Montpellier Danse 20II, Sadler's Wells (Londres), deSingel (Anvers) Avec le soutien de La Fondation BNP Paribas, du Conseil Général des Bouches du Rhône-Domaine de l'Etang des Aulnes, de la Régie Scènes et Cinés Ouest Provence/Théâtre de l'Olivier. La compagnie Emanuel Gat Dance reçoit le soutien du SAN Ouest Provence, Ministère de la Culture-DRAC Provence Alpes Côte d'Azur, la Fondation BNP Paribas. Décembre Théâtre / Marionnettes • dès 13 ans • création Mardi 4 décembre – 20 h 30 Le Conte d’Hiver De William Shakespeare Traduit par Bernard-Marie Koltès Mise en scène Sylvie Osman Adaptation du texte et dramaturgie Béatrice Houplain Constructrion marionnettes Greta Bruggeman assistée de Paola Lodé et Damien Visocchi Dessin des visages des marionnettes Marius Rech Composition musicale et musicien Jean-Marc Montera Interprétation Mathieu Bonfils, Carol Cadlihac, Marion Duquenne, Fanny Fezans, Youna Noiret, Jean-Baptiste Saunier Costumes des marionnettes Classe de 1ère année DMA « Costumes pour le spectacle vivant », Promotion 2009 du Lycée des Côteaux de Cannes, sous la direction de Maryline Penin et Elisabeth Bastardo Costumes des interprètes Conception : Jennifer Beteille Réalisation : Classe de 1ère année DMA « Costumes pour le spectacle vivant », Promotion 2012 du Lycée des Côteaux de Cannes, sous la direction de Maryline Penin Création des lumières Pierre Leblanc Compagnie Arketal (compagnie régionale) Théâtres en Dracénie coproduit cette saison la nouvelle création de la compagnie Arketal de Cannes, une adaptation du "Le Conte d'hiver " de Shakespeare pour un chœur, un narrateur, dix marionnettes et six acteurs. Tragi-comédie écrite vers 1610, Le Conte d’hiver est l’une des dernières pièces de Shakespeare. Léontes, roi de Sicile, dans un élan aussi soudain que tyrannique, y accuse sa femme Hermione, enceinte de neuf mois de l’avoir trompé avec le roi de Bohême, Polixènes, son ami d’enfance. Il fait donc enfermer sa femme, tente d’empoisonner Polixènes, et ordonne l’abandon du bébé, sa fille Perdita. La pièce commencée en tragédie connaîtra un heureux dénouement grâce à un retournement de situation comme seul Shakespeare sait les concocter. La mise en scène de la compagnie Arketal questionne la représentation du vivant et de l’inerte, de l’illusion et de la réalité, de la croyance en l’humain, thèmes qui sont au cœur de la pièce de Shakespeare. Le théâtre de marionnettes y joue pleinement son rôle de mise à distance pour mieux interroger l’humain : manipulées à vue sous nos yeux par les comédiens, les marionnettes permettent ainsi de démultiplier les identités des personnages et interrogent leur métamorphose, le jeu des apparences. Tout comme Shakespeare rend le spectateur complice de son monde de conventions, les comédiens-manipulateurs, de connivence avec le public, dévoilent les ressorts de la manipulation de marionnettes et deviennent tantôt eux-mêmes spectateurs des scènes qui se déroulent sur le plateau. |